Les collections du musée font l’objet de recherches régulières.
Le musée reçoit les chercheurs de préférence le mardi de 9 h à 17 h sur rendez-vous – courriel : maap@perigueux.fr
29/10/2024 [RETOUR DE RESTAURATION]
Chers visiteurs ce matin nous avons le plaisir d’accueillir le retour de restauration de l’œuvre intitulée « Portrait d’une jeune femme roumaine » de Jules Charles Aviat (19ème siècle – 1er quart du 20ème siècle), collection de l’artiste, donnée par Marguerite Aviat à la Ville de Périgueux en 1931.
Pour mémoire le 30 avril 2024 nous recevions Béatrice Byer Bayle, restauratrice, dont l’atelier est basé à Colombier en Dordogne pour un travail d’expertise et de restauration de l’œuvre de l’artiste Jules Charles Aviat.
Après un constat d’état de cette huile sur toile, Béatrice Byer Bayle et son collègue ont retendu la toile et effectué tout un chantier sur le remplissage des manques.
Les photos avant – après parlent d’elles-mêmes
La remise en état du tableau entreposé dans les réserves du musée est soutenue par la ville de Périgueux, la Drac, un des descendants de l’artiste, Monsieur Serratrice ainsi que l’Amaap (l’association des amis du MAAP).
LE SAVIEZ-VOUS ?
Jules Charles Aviat est un peintre français né dans l’Aube en 1844 et mort à Périgueux en 1931. Il est contemporain et entre autres élève de Léon Bonnat. Il participe avec ce dernier, Ernest Hebert et Puis de Chavannes à la décoration du panthéon à Paris. Il exposa au salon des artistes français entre 1876 et 1924 au musée des beaux-arts de Bordeaux et aux expositions universelles de paris en 1900 et de Bruxelles en 1910. Il est devenu célèbre pour ces portraits particulièrement sensibles de femmes. Cette œuvre fut un don du peintre au MAAP et représente ses trois filles dans sa maison à Périgueux au départ de la chasse aux papillons. Elle est documentée dans plusieurs photographies familiales et dans la presse de l’époque.
05/07/2024 [RIPAILLES & ROGATONS]
Chers visiteurs aujourd’hui Isabelle et Gaëlle Gautier recevaient, Claire Souchet, directrice du Musée d’art et d’histoire du Cap de Saint-Sever, pour le prêt d’œuvres époque Moyen-Age.
Ce sont 8 objets du quotidien (cuillères, tasse, pichet, écuelles, grill…) qui partent enrichir l’exposition « Ripailles et Rogatons » à voir du 13 juillet au 22 septembre au couvent des Jacobins à Saint-Sever.
Votre MAAP est toujours honoré et ravi que d’autres établissements le sollicitent à sortir des œuvres de ses réserves pour que celles-ci soient vues par le plus large public. C’est aussi un gage de qualité et de rareté des collections du musée.
Les prêts participent au rayonnement culturel du musée et à la Ville de Périgueux.
30/04/2024 [Le départ pour la chasse aux papillons part en restauration]
Chers visiteurs, mardi 30 avril, Myriam et Isabelle recevaient Béatrice Byer Bayle, restauratrice, dont l’atelier est basé à Colombier en Dordogne pour un travail d’expertise et de restauration de l’œuvre de l’artiste Jules Charles Aviat « Départ pour la chasse aux papillons ».
La remise en état du tableau entreposé dans les réserves du musée est soutenue par la ville de Périgueux, la Drac, un des descendants de l’artiste, Monsieur Serratrice ainsi que l’Amaap (l’association des amis du MAAP). A son retour l’œuvre entrera dans les collections permanentes exposées en salles.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Jules Charles Aviat est un peintre français né dans l’Aube en 1844 et mort à Périgueux en 1931. Il est contemporain et entre autres élève de Léon Bonnat. Il participe avec ce dernier, Ernest Hebert et Puis de Chavannes à la décoration du panthéon à Paris. Il exposa au salon des artistes français entre 1876 et 1924 au musée des beaux-arts de Bordeaux et aux expositions universelles de paris en 1900 et de Bruxelles en 1910. Il est devenu célèbre pour ces portraits particulièrement sensibles de femmes. Cette œuvre fut un don du peintre au MAAP et représente ses trois filles dans sa maison à Périgueux au départ de la chasse aux papillons. Elle est documentée dans plusieurs photographies familiales et dans la presse de l’époque.
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L’enseigne de l’ancienne charcuterie Peyre sur la place de la Clautre à Périgueux. Cette œuvre fait partie des collections permanentes du musée ; Elle est présentée dans la section arts et traditions populaires. Cet objet date de la 1ère moitié 19e siècle. Il fait partie du don de la famille Bélingard à la ville de Périgueux en 1924. Numéro d’inventaire : A.12024
- Terrine à pâté en faïence de Thiviers avec son couvercle au nom d’Antoine Courtois traiteur à Périgueux datant du 18e siècle donnée à la ville de Périgueux par la famille Fawcett en 2009. Numéro d’inventaire : 2009-1
- Buste en bronze de Fulbert-Dumonteil (1831-1912) écrivain né à Vergt. Il célébra les qualités culinaires de son Périgord dans sa France Gourmande. Chroniqueur spirituel, naturaliste et gastronome il a beaucoup écrit surtout dans les journaux. Cette œuvre a été réalisée par Edouard Lormier en 1898 donnée à la ville de Périgueux en 1912. Numéro d’inventaire : B.1386
11/10/2023 [RESTAURATION DU CERF – Etape 3]
14092023 / C’est avec plaisir que l’équipe du MAAP reçoit Camille Navecth diplômée d’un master en muséographie à Rennes pour un stage de 3 mois sur la régie des collections complétant ainsi sa formation.
Accompagnée par Isabelle Maleyre, assistante de régie des collections, elle a pour mission le récolement des collections dites ATP (Arts et Traditions Populaires) essentiellement françaises du musée.
Le récolement consiste à vérifier, d’après les inventaires du musée, la présence de l’œuvre dans les collections .La première phase du travail consiste à relever le numéro d’inventaire, les dimensions, faire un constat d’état et prendre un cliché de l’oeuvre. Toutes ces données sont ensuite informatisées dans le logiciel de gestion des collections. Le récolement est une des missions obligatoires des Musées de France.
Arrivée depuis 15 jours, Camille a déjà inventorié des verres de pharmacie ainsi que des fragments archéologiques. Viendront ensuite des poids de mesures monétaires s’étalant sur les périodes allant du 12ème au 18ème siècle. Ces instruments permettent la pesée des marchandises. Certains sont frappés du blason des villes auxquelles ils appartiennent, Carcassonne, Toulouse….
Le récolement demande patience, expertise et minutie ce dont Isabelle et Camille ne manquent pas.
Ce mardi 28 septembre 2021, l’équipe du Maap a accueilli madame Nathalie Mémeteau, restauratrice d’œuvres d’art à Saint Léon sur Vézère.
A la demande du pôle « conservation préventive » du musée, tous les agents du Maap étaient présents pour suivre cette journée de formation. Pour tous, il s’agissait de rappeler les gestes et les techniques permettant d’entretenir les œuvres mais aussi d’apprendre à repérer un danger pour leur conservation, tel que par exemple l’infestation d’insectes volants.
L’expérience de madame Mémeteau en qualité de restauratrice d’œuvres pour le musée du Quai Branly, aujourd’hui installée en Dordogne et spécialisée dans la sculpture a fait de ce temps de formation un moment très instructif et tout à fait passionnant.
- nettoyer par micro aspiration chacune des oeuvres (lampes à huile et céramiques) pour certaines gallo romaines en provenance de Dordogne.
- prendre en photos et faire un constat d’état de chaque oeuvre.
- inventorier c’est à dire référencer les objets à partir des registres d’inventaires du MAAP. Dans le cas où une céramique n’aurait pas de numéro Chloé est chargée d’en attribuer un de manière provisoire.
- enregistrer les céramiques récolées sur la base de données dédiée aux oeuvres des musées : webmuséo.
- emballer avec précaution chaque potiche et chaque lampe dans du papier de soie pour les protéger de la poussière.
- reconditionner chaque élément dans des boîtes que Chloé a minutieusement séparé les uns des autres par de la mousse pour les isoler des chocs possible.
09032021 / Chers visiteurs une des missions des musées est de protéger les collections qu’ils abritent. Avec le temps il arrive que certaines oeuvres se dégradent.
16022021 / Votre Maap vient d’accueillir le fonds complet d’ouvrages d’André Leroi-Gourhan (1911-1986) de la médiathèque Pierre Fanlac.Cette collection est constituée d’environ 9000 ouvrages. Elle sera désormais consultable par les étudiants et les chercheurs sur simple demande auprès de la conservation.
LE SAVIEZ-VOUS ?
André Leroi-Gourhan (1911-1986) a fait des études d’anthropologie et d’archéologie de l’Extrême-Orient. Il est l’Inventeur des méthodes de fouilles encore utilisées aujourd’hui.
Il a été le premier anthropologue à appréhender la préhistoire dans une perspective ethnographique.
Après avoir effectué une longue carrière dans l’enseignement supérieur et sur le terrain, André Leroi-Gourhan succède à l’abbé Breuil à la chaire de Préhistoire au collège de France. Par la suite, Il se rendra régulièrement à Lascaux.
En 1987, la ville de Périgueux a acheté à son épouse Arlette, elle-même chercheuse et inventeure de la paléopalynologie, le fonds de la bibliothèque d’André axé sur l’anthropologie pour la bibliothèque municipale.
De par son statut de musée de France le Maap se doit de renseigner les collections.
Ainsi, en 2017, ce fonds précieux a donc été transféré à la bibliothèque de documentation du musée suite aux travaux de la médiathèque.
25112020 / L’équipe du MAAP est heureuse de recevoir Chloé Terrochaire
12102020 / La collection Maranne ou une histoire naturelle
Pour mémoire
Isidore Maranne, originaire du Cantal et diplômé de l’Ecole supérieur de Pharmacie de Paris, était installé à Périgueux. Il avait annexé à son officine un important cabinet d’histoire naturelle qui, en 1935, comprenait plus de 7 000 échantillons.
En 1944 la ville de Périgueux acquière pour le musée cette collection. EIle comprend 188 oiseaux et mammifères naturalisés, 34 boîtes d’insectes, 13 boîtes de coquillages, 24 boîtes d’échantillons minéralogiques, et un important herbier d’environ 5000 planches.
Maranne s’inscrit dans la grande lignée des naturalistes du 19ème siècle et du début du 20ème siècle. Dans le Cantal il a pour illustre prédécesseur Jean-Baptiste Rames à qui l’on doit la Géogénie du Cantal et, à Clermont Ferrand, Henri Lecoq et le Muséum national d’histoire naturelle de Paris dont sa collection fait référence.
En 2016, une expertise de la collection Maranne a été réalisée par l’adjoint au conservateur du Muséum de Bordeaux, monsieur Laurent Lachaud et par son collègue, Mathieu Landreau, régisseur des œuvres. Ce rapport a confirmé l’intérêt scientifique de la collection.
En 2019, la Ville de Périgueux a sollicité et obtenu une subvention auprès du Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche afin de mener à bien ce projet
Aujourd’hui
L’équipe du MAAP est heureuse de recevoir Charlotte Falissard.
Charlotte, régisseure des collections, a rejoint l’équipe du MAAP depuis le 5 octobre pour une mission de 6 mois consacrée pour partie au traitement et au récolement de la collection Maranne.
Auparavant Charlotte est intervenue au Muséum, sciences et nature de Bordeaux, au musée Bonnat-Helleu de Bayonne ainsi qu’au musée d’Aquitaine.
Nous suivrons avec elle les différentes étapes de son travail : vérification de l’inventaire, traitement, dépoussiérage, récolement, préconisations sur le suivi sanitaire futur, prises de vue, reconditionnement et rangement des spécimens au sein des réserves.
- Vérifications et traitement
La vérification de l’inscription des spécimens dans l’inventaire permet de les identifier, de ne pas les confondre et de connaitre leur numéro d’inventaire. Cette vérification est croisée également avec les fiches de documentation et le cahier du collectionneur Maranne. Ainsi, chaque spécimen déplacé avant la phase de traitement est répertorié pour ne pas perdre sa trace.
Le traitement des collections consiste dans un premier temps à conditionner hermétiquement les boites contenant des insectes ainsi que les animaux à poils et à plumes pour dans un second temps les plonger dans un congélateur à -30C pendant 10 jours.
Ce conditionnement va permettre d’endormir ou de détruire les acariens et autres insectes responsables de la dégradation des collections.
- Décongélation et dépoussiérage des collections
Le 30 octobre 2020, Charlotte entame la 3ème étape de son travail qui consiste à la prise de vue sous tous les profils de chaque spécimen de la collection Maranne. Chacune des photos viendra ensuite compléter la base de donnée (webmuséo) permettant ainsi d’identifier chaque espèce dans le moindre détail et de faciliter plus tard les recherches des professionnels.
Le 5 novembre 2020, Charlotte poursuit sa mission en transportant les grandes espèces des réserves à la salle de traitement pour ensuite nettoyer les unités de stockage dans lesquelles prendront place les spécimens déjà traités et conditionnés.
16102020 / Aline Raux et Manon Joubert terminent aujourd’hui le micro sablage de la troisième partie de restauration des vestiges originaux de St Front.
25022020 / Véronique Merlin-Anglade Conservatrice-Directrice de votre #MAAP accueillait Dominique Armand de l’université de Bordeaux pour une restitution de la collection lithique du gisement Les Jambes à Périgueux.
Pour mémoire, il y a 1 an Anaïs Vignoles empruntait 4 tiroirs représentant 8000 pièces de #Préhistoire pour une analyse technologique non invasive consistant au comptage et à la numérisation de différents éléments préhistoriques prélevés sur le site Les Jambes dans les locaux de PACEA à Pessac et sous la direction de Dominique Armand.
19112019 / LE SAVIEZ-VOUS ? La qualité de la collection d’#Océanie de votre #MAAP lui confère le rang de 4ème collection nationale 😉Dans ce cadre, l’équipe du MAAP est ravie d’accueillir Véronique Mu-Liepamnn chercheuse mandatée par le Musée de Tahiti et des Îles pour effectuer l’inventaire des objets de #Polynésie #française appartenant aux collections publiques des musées nationaux.
Une fois répertoriés les relevés d’inventaires des objets iront compléter une base de données du musée de Tahiti.
Véronique Mu-Liepmann a déjà effectué ses recherches dans les musées de Varzy, de Rochefort, d’Angoulême, de Rouen, de Libourne, du Havre et de Cherbourg. Il lui semblait évident de collecter la collection aussi exceptionnelle que rare de votre MAAP.
A l’issue de ce travail Madame Mu-Liepmann remettra dès qu’ils seront terminés les documents relatifs aux oeuvres polynésiennes du musée ce qui permettra de compléter et apporter des précisions dans les registres d’inventaires.
Merci 👍
En prévision de l’intervention, votre #MAAP reçoit aujourd’hui Nathalie Mémeteau, restauratrice de sculptures, objets archéologiques et ethnographiques venue étudier comment faciliter l’accès à la partie pétreuse (pétro mastoidea : sur l’ image jointe) de l’os temporal (en orange sur l’image) par l’intérieur sans détériorer le crâne.
Ces recherches consistent en une analyse colorimétrique de pigments présents sur les littorines percées des collections du MAAP qui font partie des parures provenant de la sépulture de Cro-Magnon qui se situaient précisément sous les entités graphiques reconnues sur le plafond de l’abri.
La documentation la plus précise possible de ces traces sur les littorines du MAAP effectuée par traitements d’images au laser non invasifs doit permettre de démontrer l’âge paléolithique et le lien entre l’ocre de l’abri et les littorines.
à suivre donc…. 😉
12092019 / A l’ombre de votre #MAAP Le traitement par anoxie des sculptures en bois 😉
Le MAAP se consacre aussi à la conservation des oeuvres qui lui sont confiées.
Aujourd’hui Laétitia, Myriam et Isabelle commencent une campagne de traitement par anoxie des collections en bois provenant des réserves.
- Pourquoi un traitement par anoxie ?
Un traitement contre les insectes et les parasites du bois.
– Un procédé d’une grande efficacité
– Qui élimine à 100 % les insectes, les larves et les œufs
– Sans produits toxiques pour la phase curative
– Sans altérations pour les objets traités.
L’anoxie est un traitement curatif permettant de protéger les oeuvres faites en bois contre les attaques d’insectes xylophages.
- Qu’est ce que l’anoxie ?
L’anoxie est une technique d’assainissement développée par l’agroalimentaire. Elle est utilisée depuis les années 80 par les musées afin de conserver leurs collections. Dans le monde de la conservation et de la restauration des œuvres d’art, ce système de traitement par anoxie est le moyen le plus efficace et le plus sûr pour éliminer les insectes nuisibles.
L’avantage est que les objets traités sont parfaitement préservés.
- Un principe astucieux
Après dépoussiérage minutieux, on place l’objet dans une poche s’adaptant à l’objet traité. Cette poche est faite de films plastiques étanches à l’oxygène. L’oxygène est retiré pendant une période minimum de 3 à 4 semaines, tout en maintenant une température et une humidité relative constante est contrôlée.
Les parasites ainsi privés d’oxygène sont éliminés sans aucuns produits toxiques.
Nous remercions la SOCRA pour le prêt du matériel à souder #MAAPattitude
Aujourd’hui, Isabelle, Myriam et Catherine ont décidé de partir à la chasse à la poussière.
Pour ce faire elles s’activent à nettoyer les cadres de votre MAAP à l’aide d’aspiration, de coton hydrophile et d’eau déminéralisée non agressifs pour les oeuvres.
Attention ! c’est un travail délicat ! il faut faire preuve de minutie et de patience!
Bravo Mesdames! vous avez la #MAAPattitude.
05092019 / A l’ombre de votre #MAAP 😉Dans le cadre de son Master 2 – métiers de l’art : régie, documentation, numérique à Toulouse, Laétitia procède au récolement, nettoyage et conditionnement d’oeuvres des réserves.
Ici, dans un premier temps, elle s’applique à l’aide d’un aspirateur à débit d’eau déminéralisé au dépoussiérage d’un pagne #océanien (dont votre MAAP possède la 7ème collection nationale).
Puis, dans un second temps elle va procéder au conditionnement de l’objet dans de la mousse et du papier de soie avec marquage de l’oeuvre (image et numéro d’inventaire).
Pour finir, Laétitia entreposera ces délicats « paquets » à l’abri de toute agression externe parmi les précieux de la même provenance au sein des réserves de votre MAAP.
Un travail long, fastidieux qui demande précision, minutie et patience ! Bravo et Merci Laétitia tu as la #MAAPattitude 👍
- Soit à partir de la web app adaptée pour mobile : https://georetif.inha.fr
- Soit directement dans AGORHA : https://agorha.inha.fr/inhaprod/jsp/portal/index.jsp?action=jsp/local/portal/view/view_pages.jsp&code=carte_retif&fullcontent=true
22072019 / L’actualité de la vie des collections.
1- Le prêt de 5 œuvres du MAAP au MNP (Musée National de Préhistoire) dans le cadre de l’exposition temporaire « Animaux rares, gibiers inattendus, reflets de la biodiversité » du 29 juin au 11 novembre 2019
- Laugerie Basse – Rondelle aux chamois D 3.1 cm
- Laugerie Basse – Poissons abouchés (moulage) L . 5.8 cm l. 1.5 cm E 0.3 cm
- Laugerie Basse – File de petits poissons L.10.5 cm l. 4 cm E. 1,8 cm
- Chancelade/Raymonden – Mandibule de phoque L. 5 cm (5 dents)
- Chancelade/Raymonden – Lissoir orné en bois de renne Représentation de crustacé ? L.16 cm I 4,15 cm E. 1,25 cm
2- Le prêt d’une hache néolithique au MNP dans le cadre d’une action autour des « incontournables » du musée portant sur des objets emblématiques, à la fois compréhensibles et didactiques.
La hache est exposée avec les collections permanentes du MNP.
Hache polie en en serpentine siliceuse verte marbrée de brun
Collection Ville de Périgueux – Musée d’art et d’archéologie du Périgord –
L 31 cm, l 9 cm, E. 3,3 cm Poids approximatif : 1620 gr.
3- le buste de l’homme du Moustier par Yvonne Parvillée est exposé au musée canadien de l’Histoire à Gatineau , depuis le 17 mai jusqu’au 26 janvier 2020.
Quand les mammouths reprennent la route
Cette semaine Peggy Jacquement technicienne régie des collections du Musée National de Préhistoire avait rendez-vous au #maap pour une restitution d’oeuvres préhistoriques de votre MAAP. Notons que sur la durée de l’exposition « Mémoires de mammouth » (du 29 juin au 12 novembre), c’est 60% des visiteurs du MNP qui ont pu profiter de ces collections extraordinaires.
Pour mémoire : « Cet été le Musée National de Préhistoire organisait une exposition intitulée « Mémoires de mammouth » (du 29 juin au 12 novembre).
Afin d’enrichir leur présentation, Stéphane Madelaine, conservateur du patrimoine, que nous avons reçu pour le récolement des réserves de fossiles du MAAP et Catherine Cretin, également conservatrice du patrimoine au Musée National de Préhistoire ont demandé le prêt de deux pièces exceptionnelles provenant des collections Paléolithiques du MAAP.
C’est avec fierté que le MAAP a confié le temps de l’exposition :
– une boule en ivoire de Laugerie-Basse ( morceau de défense de mammouth) (H 7.29 cm – L 6.22 cm)
– une rondelle avec un mammouth gravé provenant du site de Raymonden (os de mammouth, polie sur lequel est gravé la tête d’un mammouth) ( l 3.1 cm, L 4.8 cm, E 0.2 cm) »
Estelle Bougard Guide-conférencière au Musée National de Préhistoire, Docteur en préhistoire Chercheur associé, UMR 7491, département de préhistoire du Muséum national d’Histoire naturelle avait rendez-vous hier avec Francis Couturas directeur adjoint du #maap pour étudier certains objets à savoir plus précisément des littorines de la tombe de Cro-Magnon conservées dans les réserves de votre Maap.
Estelle Bougard est actuellement titulaire d’une opération d’étude de traces de pigments résiduelles sur la paroi située au dessus de la zone où se trouvait la sépulture de Cro-Magnon. Estelle Bougard et son équipe ont souhaité les comparer à l’ocre rouge déposée sur les littorines de votre Maap (visibles à l’œil nu) afin de vérifier leur similitude.
Pour ce faire, les chercheurs ont procédé à des analyses sans contact (strictement non-invasives) grâce aux analyses de spectrocolorimétrie développées par Stéphane Konik (du Centre National de Préhistoire de périgueux) et Dominique Lafon (Ecole des Mines d’Alès).
Le MAAP ou quand des plans se déroulent sans accroc ✌️
Le #maap vient d’acquérir huit plans, de Charles Plankaert, architecte diplômé de l’État dont les bureaux étaient à Limoges.
Ces œuvres étaient en vente chez un spécialiste du dessin d’architecture à Paris, Monsieur Alain Cambon, auprès de qui des grands musées comme celui d’Orsay achètent régulièrement des collections.
Technique de réalisations des plans : dessins au crayon, à la plume avec de l’aquarelle sur papier.
Ce sont huit dessins préparatoires pour la construction du musée qui montrent plusieurs propositions d’organisation des lieux et des décors des façades. Ces compositions nous permettent de suivre la réflexion de l’architecte autour de cette commande et les diverses propositions qu’il a du soumettre au maire Georges Saumande et aux élus municipaux de l’époque.
L’achat de ses œuvres a été validé par le maire et le conseil municipal de la Ville de Périgueux ainsi que par la commission régionale d’acquisition en DRAC.
Une subvention a été sollicitée auprès des services de l’Etat et de la Région (en attente de délibération)
Une participation a été proposée (et acceptée sur le principe) par les Amis du MAAP.
Actuellement, Véronique Merlin-Anglade, conservatrice-directrice du MAAP, étudie le meilleur traitement de conservation possible de ces plans.
En effet, ces œuvres sur papier comme toute œuvre de cette nature, pour sa conservation, peut être présentée pendant un mois et retourner un an en réserve, ou trois mois et trois ans en réserve.
Plus d’infos :
https://www.perigueux-maap.fr/le-musee/un-site-un-architecte/
Quand les mammouths prennent la route
Cet été le Musée National de Préhistoire organise une exposition intitulée « Mémoires de mammouth » (29 juin – 12 novembre).
Afin d’enrichir leur présentation, Stéphane Madelaine, conservateur du patrimoine, que nous avons reçu pour le récolement des réserves de fossiles du MAAP et Catherine Cretin, également conservatrice du patrimoine au Musée National de Préhistoire ont demandé le prêt de deux pièces exceptionnelles provenant des collections Paléolithiques du MAAP.
C’est avec fierté que le MAAP confiera le temps de l’exposition :
– une boule en ivoire de Laugerie-Basse ( morceau de défense de mammouth) (H 7.29 cm – L 6.22 cm)
– une rondelle avec un mammouth gravé provenant du site de Raymonden (os de mammouth, polie sur lequel est gravé la tête d’un mammouth) ( l 3.1 cm, L 4.8 cm, E 0.2 cm)
http://musee-prehistoire-eyzies.fr/
Parce que ça se passe comme ça au MAAP
Le Diptyque en pèlerinage à Rabastens
La Ville de Rabastens va célébrer les 700 ans de l’achèvement du chœur de son église Notre-Dame du Bourg, bénie le 29 juin 1318 par légat du Pape, archevêque de Compostelle et XIIIème général des Dominicains, Béranger de Landorre, ainsi que les 20 ans de son inscription au Patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des Chemins de Saint-Jacques.
A cette occasion le musée du Pays rabastinois organise de début mai à fin octobre 2018 une importante exposition consacrée à Notre Dame du Bourg, à ses archives comme à ses œuvres.
LE SAVIEZ-VOUS ? Le MAAP abrite dans ses réserves le Diptyque de Rabastens dit aussi le Diptyque de la confrérie du Monument. Cette œuvre exceptionnelle a quitté Rabastens au début du XIXème siècle.
Cette réalisation est une peinture polychrome du 13ème siècle sur parchemin, collée sur 2 panneaux de hêtre séparés, qui raconte deux étapes de la vie du Christ et de la Vierge.
C’est avec fierté que cette composition rarissime, prêtée par votre MAAP, partira prochainement enrichir l’exposition du musée du Pays rabastinois
Dimensions : H 24 cm x L 59 cm
N° d’inventaire : B.1721
https://musees-occitanie.fr/musees/musee-du-pays-rabastinois/
C’est tout pour aujourd’hui
©F.Couturas
©B.Dupuy
D’Homme à Homme 😉
Notre buste d’homme de Néantertal ou « homo moustériensis » en plâtre réalisé vers 1923 par Yvonne Parvillée, quitte aujourd’hui le Pays de l’Homme pour rejoindre le musée de l’Homme dans le cadre de l’exposition « Néandertal l’expo » du 28 mars au 7 janvier 2019. Toute l’équipe du Maap lui souhaite bon voyage !
« Pour sa nouvelle grande exposition temporaire,
le Musée de l’Homme nous plonge dans le récit de la Préhistoire,
à la découverte de l’homme de Néandertal, figure majeure de l’aventure humaine.
Longtemps considéré comme un être primitif,
il est aujourd’hui reconnu comme un humain à part entière. »
plus d’infos : www.museedelhomme.fr
le dossier de presse de l’exposition : dp_-_neandertal_lexpo
L’équipe du Maap est fière de compter parmi ses collections 2 reliquaires Kota qui partiront dés le 6 septembre rejoindre près de 400 chefs-d’œuvre, du XVIIIe siècle au XXe siècle, au musée du Quai Branly Jacques #Chirac pour une exposition temporaire « Les forêts natales » du 3 octobre au 21 janvier 2018
quelques mots sur l’expo :
Le génie plastique des artistes du sud du Cameroun, de la Guinée équatoriale, du Gabon et de l’ouest de la République du Congo s’exprime depuis plus de trois siècles. Des statues reliées aux cultes domestiques des ancêtres, ainsi que des masques montrant les nombreux aspects des entités spirituelles qui interviennent dans le fonctionnement des sociétés, sont cœur du foisonnement culturel de l’Afrique équatoriale.
Nos oeuvres partent en vacances ! 😎⛵🚢🏝️⚓
Dans la série vie des collections,
L’équipe du Maap est heureuse de prêter 3 sculptures africaines issues de ses collections, la Grande statue Baoulé provenant de Dimbokro, une Statuette féminine blolo bian, Baoulé, Côte d’Ivoire, ainsi qu’un Masque du Ndomo, Bamanaqu’un, au Muséum d’histoire naturelle du Havre pour l’exposition : « Le Havre-Dakar – Partager la mémoire », qui se déroulera du 23 juin au 31 décembre 2017.
A quelques semaines du Salon International du Livre Gourmand, 3 magnifiques assiettes créées par l’artiste Etienne Hajdu et provenant des réserves du MAAP sont mises à l’honneur.
Cet ensemble fait partie d’une commande de Monsieur Gauthier, directeur de la manufacture de Sèvres auprès de l’artiste.
Elles sont en porcelaine et toujours en fabrication. Les 2 assiettes bleues et blanches sont très souvent offertes aux ambassadeurs en visite en France.
Ces oeuvres sont un don de Madame Catherine Parreaux belle soeur d’Etienne Hajdu en 2003-2004. Elles viennent ainsi compléter la collection de prototypes, unique en France, don de Madame Luce Hajdu en 1999. Ils sont présentés au MAAP dans 2 salles dédiées à l’artiste.
Le Musée est partenaire du JAPAN DAY PERIGUEUX qui se déroule
du mercredi 14 septembre jusqu’au samedi 17 septembre à la Filature de l’Isle.
Dans le cadre de la manifestation menée par l’Association franco/japonaise Culture Budo l’équipe du musée a sorti des réserves 2 tenues de samouraï datant du 17ème siècle.
Avant présentation – il faut restauration !
Depuis 2 jours Lucie est à l’oeuvre ! elle a nettoyé patiemment et avec minutie chaque partie des guerriers à l’aide d’un pinceau sec, d’un aspirateur et d’eau déminéralisé. Sous le regard attentif de quelques curieux.
Les armures sont en acier recouvert de laque, toutes les attaches sont en soie. La moustache et les cheveux sont en poils d’ours. L’arme de l’un d’entre eux serait celle d’une pièce d’apparat destinée aux femmes.
Ces œuvres font parties d’un don de Monsieur Louis-Maurice Ambayrac qui était capitaine d’infanterie de marine et de Monsieur Jean Hyppolyte Ambayrac professeur à Nice en mémoire de leur oncle Monsieur Gardelle – donné au MAAP le 9 juin 1915.
A l’occasion de cet événement d’autres petits bijoux sont de sortie ! des figurines japonaises du 18ème/19ème siècle.
– l’oeuvre de gauche représente Ashinaga et Tenage – Okimono en ivoire, legs Tronche 1901 (B.1072). Ces 2 personnages sont de Yokai, créatures surnaturelles du folklore japonais. Le premier possède des jambes très longues, et le second des bras démesurés. Lorsqu’ils figurent ensemble, ils symbolisent l’aide mutuelle.
– les deux autres sont des Figurines de jeunes femmes – Okimonos en ivoire, legs Thibal 1920 (A.8834 et A.8835)
à voir à revoir au MAAP sans modération !
Le Musée d’Art et d’Archéologie du Périgord s’associe à l’exposition « Néandertal à la loupe » donnée du 1er juillet au 13 novembre au Musée National de Préhistoire aux Eyzies de Taillac en prêtant le squelette original : l’Homme de Régourdou.
Une série de conférences, débats, nocturnes en marges de l’exposition « Néandertal à la loupe »
Néandertal
Le groupe humain original des Néandertaliens s’est développé à partir de -300 000 ans en Europe et au Moyen-Orient où les particularités s’affirment progressivement, favorisés par le phénomène de « cul-de-sac » occidental accentué pendant les glaciations, pour former ce que l’on appelle les Néandertaliens vrais entre -80 000 et – 30 000 ans.
Petits, robustes, ces Homo Néanderthalensis ont une capacité crânienne importante, jusqu’à 1700 cm3, le front bas,u n fort bourrelet sus-orbital, le crâne long terminé par un « chignon » occipital, une solide mandibule et le menton à peine ébauché.
Premier semble t’il à créer des symboles, ils prouvent par leurs sépultures l’existence d’une pensée complexe et d’une évidente croyance dans un au-delà.
Ce ne sont pas nos ancêtres : ils disparaissent au début du Paléolithique supérieur il y a environ 30 000 ans après avoir cohabité pendant quelques milliers d’années avec de nouveaux arrivants : Les Homo sapiens, vraisemblablement incapable de s’adapter à la culture nouvelle de ces premiers hommes modernes dont ils étaient génétiquement différents.
L’Homme de Régourdou
Ce squelette d’homme de Néandertal intentionnellement inhumé est , malgré l’absence du crâne et de la presque totalité des membres inférieurs, une pièce particulièrement remarquable. La mandibule très bien conservée, ainsi qu’une partie des membres supérieurs, la fossilisation quasi complète et inhabituelle du sternum, et son attribution au Würm 1 (-70 000 ans), en font l’un des fossiles les plus importants d’Europe.
La présence dans le site de très nombreux ossements d’ours brun dans les fosses ou sous des tas de pierres a pu faire penser à des sépultures et à un rite dédié à cet animal. Depuis sa découverte le 22 septembre 1957 par Roger Constant, les épisodes plus ou moins rocambolesques, les démêlés de son inventeur, homme de la terre entier et pugnace, avec les officiels en général et ceux de la recherche préhistorique en particulier, ont alimenté ce que l’on pourrait nommer « la saga du Régourdou ».
Le Musée d’Art et d’Archéologie du Périgord s’était associe, du 27 juin au 15 novembre 2015, à l’exposition temporaire « Signes de richesse inégalités au Néolithique » présentée au Musée National de Préhistoire des Eyzies en prêtant 8 très belles haches polies. En effet, le Musée fait partie des 33 musées de France retenus pour la beauté de ses objets appartenant à la période néolithique.
Ainsi, les 8 haches polies poursuivent leur voyage et depuis le 1er décembre 2015 jusqu’au 17 avril 2016 elles sont exposées au Musée des confluences à Lyon.
plus d’infos : http://www.museedesconfluences.fr
Pour mémoire :
Qu’est ce que la période Néolithique ?
Le Néolithique, véritable « révolution », s’est cependant imposé en douceur à partir de trois phénomènes importants. Le réchauffement du climat de la terre il y a environ 12 000 ans qui a entraîné progressivement un changement de la faune et de la flore et donc des habitudes des hommes. L’apparition de l’agriculture en Mésopotamie, « le croissant fertile » (une partie de la Turquie, la Syrie, le Liban, l’Israël, l’Iran et l’Irak), il y a 10 000 ans, et la migration des peuples possédant les techniques de cultures jusqu’à l’extrême ouest de l’Europe. La néolithisation est une période de l’histoire de l’humanité relativement compliquée, deux théories tentent de l’expliquer : le diffusionnisme basé sur la découverte des gènes marqueurs éparpillés comme un balisage au cours des migrations, chez les populations d’aujourd’hui. Il s’oppose à l’évolutionnisme sur place qui aurait vu l’avènement de progrès techniques semblables au même moment dans plusieurs régions du monde. Cette période se caractérise entre autre, par la réalisation de récipients en terre cuite nécessaires à la conservation et à la cuisson des nouvelles plantes (céréales en particulier).
Si la néolithisation de la France commence au sixième millénaire, la géographie peu favorable du Périgord explique peut-être une néolithisation plus tardive.
Quelques mots sur l’exposition temporaire « Signes de richesse inégalités au Néolithique »
« Au cours de leur expansion en Europe occidentale (entre 6000 et 2200 av. J.-C.), les communautés du Néolithique ont développé l’agriculture et l’élevage, ainsi que de nouvelles techniques pour la fabrication des outils et des parures. À côté des productions locales et d’usage commun, il existe partout des objets magnifiques en matériaux très rares et souvent fabriqués avec des procédés complexes. Colliers, poignards, haches, bracelets, ont circulé sur de grandes distances comme le prouvent les analyses sophistiquées qui révèlent aujourd’hui des déplacements sur plusieurs centaines de kilomètres.
Découverts dans des aires culturelles différentes, ils ont servi à des pratiques très éloignées du domaine strictement utilitaire. Ils ont constitué des marqueurs de richesse et de distinction, à haute valeur symbolique, qui pouvaient être thésaurisés et utilisés dans les relations entre les élites ou avec les puissances surnaturelles. L’exposition invite à découvrir quelques-uns de ces “objets signes” en matières considérées, encore de nos jours, comme précieuses (jade, or, turquoise, jais ou jayet, etc.). » : http://musee-prehistoire-eyzies.fr/
Le Maap a le plaisir de prêter, du 18 mars au 5 juin, l’œuvre magistrale « Rosita » faisant partie de ses collections dans le cadre d’une exposition temporaire consacrée au peintre Braïtou-Sala à la Piscine Musée d’art et d’industrie André Diligent à Roubaix (vernissage de l’exposition vendredi 18 mars à partir de 18h).
Braïtou-Sala (1885-1972). L’élégance d’un monde en péril
L’œuvre « Rosita » s’inspire de «Rosita Mauri » de Braïtou-Sala (1885-1972)
« L’expression de la figure, les chairs et l’ensemble de la toilette blanche sont traités, chacun dans leur genre, avec une virtuosité remarquable. »
Fille de Pedro Rafael Jaime Mauri maître de ballet et de Carmen Amada Segura, elle se forme en Espagne puis à Paris, se produit à Barcelone, Vienne, Berlin et à la Scala de Milan où Charles Gounod la découvre. Il la fait engager en 1878 à l’Opéra de Paris où elle fera carrière.
Quittant la scène en 1898, elle enseigne à l’école du Ballet de l’Opéra jusqu’en 1920.
Brillante interprète des ballets de Louis Mérante et de Joseph Hansen, elle subjugue par sa virtuosité et rivalise avec ses compagnes italiennes Rita Sangalli, Pierina Legnani et Carlotta Brianza.
Le poète François Coppé écrira d’elle : « Mauri est divine. C’est un des plus grands évènements de ma vie que d’avoir vu cette artiste extraordinaire. Elle est la danse personnifiée. ».
Braïtou-Sala
Né à La Goulette, Albert Sala dit Braïtou-Sala (1885-1972) quitte sa Tunisie natale pour Paris en 1901. Élève, à l’Académie Julian, d’Adolphe Déchenaud, d’Henri Royer et de Paul-Albert Laurens, il remporte en 1916 le prix du portrait et s’impose, dans ce genre, comme l’un des plus grands spécialistes de l’entre-deux-guerres. Exposant au Salon des Artistes Français à partir de 1913, il y obtient la médaille d’argent en 1920 ; les œuvres, et notamment les portraits, qu’il envoie chaque année par la suite, sont très appréciées et remarquées par la presse du temps, notamment par L’Illustration qui offre au peintre à maintes reprises sa couverture.
De 1919 à 1939, célèbre dans le Tout Paris mais aussi dans certaines capitales étrangères, Braïtou-Sala signe plusieurs centaines de portraits mondains et organise dans son atelier, à l’occasion de leur vernissage, d’importantes réceptions. Grâce à l’entremise, dès 1919, de son ami Alex Johanides, archiviste à la Comédie-Française, sa clientèle compte très tôt quelques-unes des plus grandes actrices de l’époque (parmi lesquelles Renée Corciade, Jane Faber, Cléo de Mérode ou Renée Falconetti) mais aussi la cantatrice de l’Opéra de Paris Marthe Chenal, ainsi que plusieurs figures de la haute société parisienne et bientôt américaine.
En 1936, 1937, 1938 et 1939, c’est aux côtés de Picasso, Dufy, Braque, Chagall, Matisse, Derain ou Gromaire, qu’il représente la France à l’Exposition Internationale qui se tient au Carnegie Institute de Pittsburgh.
Plus d’infos : http://www.roubaix-lapiscine.com/
Le Musée s’installe au Quai Branly !
Retrouvez lors de votre visite au Quai Branly à Paris un bras tatoué d’Océanie aussi rare que précieux prêté par le Musée pour une exposition temporaire.
DU 6 MAI 2014 AU 18 OCTOBRE 2015, « TATOUEURS, TATOUÉS »
Pour rappel : le Musée possède la 7ème collection nationale d’Afrique-Océanie.
Plus d’infos : www.quaibranly.fr / echosart.com
L’exposition revient sur les sources du tatouage et présente le renouveau de ce phénomène désormais permanent et mondialisé. Dans les sociétés dites « primitives », issue des mondes orientaux, africains et océaniens, le tatouage a un rôle social, religieux et mystique et accompagne le sujet dans ses rites de passage en l’incluant dans la communauté. À l’inverse, en Occident, on retient qu’il fut marque d’infamie, de criminalité, attraction de cirque (avec le phénomène des side-shows) puis marque identitaire de tribus urbaines
A la recherche de Regourdou ! saison 2
Après les fouilles prometteuses de l’année dernière, l’équipe scientifique de Regourdou sera sur le terrain à nouveau cet été pour poursuivre ses activités de recherche du 14 juillet au 7 Août.
De plus, une série de conférences sur le site seront proposées aux visiteurs à 18:00 les jeudis 16, 23, 30 juillet et 6 août :
– Jeudi 16 juillet : Histoire et nouvelles recherches à Regourdou : un site d’exception au Paléolithique moyen. Bruno Maureille (UMR5199 PACEA, Bordeaux) et toute l’équipe scientifique.
– Jeudi 23 juillet : Les lapins et les Lièvres dans la préhistoire (et à Regourdou). Maxime Pelletier (UMR6636 LAMPEA, Aix-en-Provence).
– Jeudi 30 juillet : Etude des micromammifères et reconstitutions paléoenvironnementales durant la préhistoire (et à Regourdou). Aurélien Royer (UMR5276 LDG, Lyon et UMR5199 PACEA, Bordeaux)
– Jeudi 6 Août : Quoi de neuf sur l’Homme de Néandertal (et le sujet de Regourdou) ? Bruno Maureille (UMR5199 PACEA, Bordeaux).
Enfin, Trenton Holliday et Bruno Maureille se rendront au Musée afin d’étudier de nouveau les pièces originales du squelette de l’homme de Regourdou fin juillet début août.
un été néandertalien en perspective !!!!
Le Musée d’Art et d’Archéologie du Périgord s’associe, du 27 juin au 15 novembre 2015, à l’exposition temporaire « Signes de richesse inégalités au Néolithique » présentée au Musée National de Préhistoire des Eyzies en prêtant 8 très belles haches polies. En effet, le Musée fait partie des 33 musées de France retenus pour la beauté de ses objets appartenant à la période néolithique.
Qu’est ce que la période Néolithique ?
Le Néolithique, véritable « révolution », s’est cependant imposé en douceur à partir de trois phénomènes importants. Le réchauffement du climat de la terre il y a environ 12 000 ans qui a entraîné progressivement un changement de la faune et de la flore et donc des habitudes des hommes. L’apparition de l’agriculture en Mésopotamie, « le croissant fertile » (une partie de la Turquie, la Syrie, le Liban, l’Israël, l’Iran et l’Irak), il y a 10 000 ans, et la migration des peuples possédant les techniques de cultures jusqu’à l’extrême ouest de l’Europe. La néolithisation est une période de l’histoire de l’humanité relativement compliquée, deux théories tentent de l’expliquer : le diffusionnisme basé sur la découverte des gènes marqueurs éparpillés comme un balisage au cours des migrations, chez les populations d’aujourd’hui. Il s’oppose à l’évolutionnisme sur place qui aurait vu l’avènement de progrès techniques semblables au même moment dans plusieurs régions du monde. Cette période se caractérise entre autre, par la réalisation de récipients en terre cuite nécessaires à la conservation et à la cuisson des nouvelles plantes (céréales en particulier).
Si la néolithisation de la France commence au sixième millénaire, la géographie peu favorable du Périgord explique peut-être une néolithisation plus tardive.
Quelques mots sur l’exposition temporaire « Signes de richesse inégalités au Néolithique »
« Au cours de leur expansion en Europe occidentale (entre 6000 et 2200 av. J.-C.), les communautés du Néolithique ont développé l’agriculture et l’élevage, ainsi que de nouvelles techniques pour la fabrication des outils et des parures. À côté des productions locales et d’usage commun, il existe partout des objets magnifiques en matériaux très rares et souvent fabriqués avec des procédés complexes. Colliers, poignards, haches, bracelets, ont circulé sur de grandes distances comme le prouvent les analyses sophistiquées qui révèlent aujourd’hui des déplacements sur plusieurs centaines de kilomètres.
Découverts dans des aires culturelles différentes, ils ont servi à des pratiques très éloignées du domaine strictement utilitaire. Ils ont constitué des marqueurs de richesse et de distinction, à haute valeur symbolique, qui pouvaient être thésaurisés et utilisés dans les relations entre les élites ou avec les puissances surnaturelles. L’exposition invite à découvrir quelques-uns de ces “objets signes” en matières considérées, encore de nos jours, comme précieuses (jade, or, turquoise, jais ou jayet, etc.). » : http://musee-prehistoire-eyzies.fr/
JANE POUPELET – Baigneuse au bord de l’eau (1911)
Le Musée d’Art et d’Archéologie du Périgord s’associe à l’exposition à la Collégiale Notre Dame – du vendredi 3 juillet au dimanche 30 août 2015 – organisée par le Centre Culturel de Ribérac qui a pour but de mettre en lumière l’œuvre et la vie d’une grande artiste Périgourdine, à travers des sculptures, peintures, dessins et documents …
C’ est également l’occasion de participer à l’hommage rendu à Jane Poupelet puisque le Centre Culturel portera désormais son nom – www.riberaculture.fr
Dans ce cadre, le Musée d’Art et d’Archéologie prête la sculpture féminine en bronze « Baigneuse au bord de l’eau » ; Une œuvre se révélant être une des plus belles réalisations de Jane Poupelet.
L’équipe du Musée invite le public à venir découvrir et/ou à redécouvrir la collection complète des créations de Jane Poupelet qu’elle garde jalousement dans ses murs. Une occasion de faire le lien entre Périgueux et Ribérac autour de l’œuvre et la vie d’une artiste au parcours exceptionnel.
Qui est JANE POUPELET ?
Née en Dordogne, à Saint-Paul-Lizonne, en 1874, Jane Poupelet montre très jeune sa vocation pour la sculpture. Après des études aux Beaux-arts de Bordeaux puis à l’académie Julian à Paris, Jane Poupelet fréquente les cercles autour d’Auguste Rodin et d’ Antoine Bourdelle. Elle participe à la bande à Schnegg, un groupe de jeunes sculpteurs désirant s’écarter de l’Académisme conventionnel, mais dans le respect de la tradition et côtoie aussi des artistes américains et des groupes féministes anglo-saxons.
En 1904-1905, un voyage autour de la Méditerranée lui fait découvrir la statuaire antique et les bronzes de Pompéi qui furent la source de son inspiration pour ses nus au modelé souple et épuré. La facture classique de Jane Poupelet la fait remarquer par Rodin qui apprécie sa quête de « la beauté dans la simplicité ». Ils exposeront ensemble à la galerie George petit en 1911, tout comme avec de nombreux autres grands artistes du XIXème siècle.
Grande figure de la sculpture du début du XXe siècle, Pendant la Première Guerre mondiale, Jane Poupelet arrête d’exercer son art pour des œuvres de charité où elle fabrique des jouets de bois ou de métal. Elle se distingue particulièrement dans son engagement de plasticienne à partir de 1918 en modelant des masques pour les mutilés de la guerre 14-18, aux côtés de l’américaine Anna Ladd. Elle excelle dans les sculptures animalières. Vice-présidente du Salon des indépendants, elle encourage de nombreux artistes modernes dont Mateo Hernandez (1884-1949), Aristide Maillol ou René Iché. »
A partir de 1922, Jane Poupelet malade, est contrainte de délaisser peu à peu la sculpture. Elle meurt en 1932, âgée d’une cinquantaine d’années.
BONNE FETE A TOUTES LES MAMANS !!!
A l’occasion de la fête des mères l’équipe du Musée a sélectionné 9 œuvres parmi ses collections évoquant les divers regards artistiques portant sur la fertilité.
Cette aventure est tirée de l’exposition temporaire « Corps fertile-Fertil body» conçue par les associations Art.19 (Dordogne) et Mothersuckers Project (Pays de Galles) en 2013, en partenariat avec le Musée : durant 9 jours 1 œuvre par jour vous sera présentée.
Maternité – 1942-1946
Gilbert Privat
En 1942, la municipalité de Périgueux demande à Gilbert Privat un projet pour humaniser le pavillon de la Mère et de l’Enfant du Centre Hospitalier de Périgueux. Le groupe en pierre « La Maternité » est alors commandée. L’exécution en est retardée du fait de la guerre et l’inauguration a lieu le 28 mai 1946, jour de la Fête des Mères ! (le modèle en plâtre original se trouve au Musée) – photos : B. Dupuy à droite et J. Leeson à gauche.
Moulage en résine de l’original en pierre conservé au Musée d’Histoire Naturelle de Vienne en Autriche. L’original a été découvert en 1908 et date d’environ 25000 ans. Il existe environ deux cents représentations féminines pour cette période, réalisées en pierre, terre, ivoire. Il existe plusieurs interprétations les concernant : déesse mère, gardienne du foyer, symbole de fécondité…Elles ont toutes été retrouvées sur les lieux de vie des hommes préhistoriques, certaines étaient percées de trous montrant qu’elles ont été portée en pendentif.
Une des hypothèses aujourd’hui serait que la Vénus de Willendorf aurait été sculptée par une femme se regardant elle-même, ce qui expliquerait sa forme très reconnaissable.
D’où venons-nous, où allons… (photo B. Dupuy).
L’Abri Blanchard est un des hauts lieux de la culture aurignacienne (36 000 à 20 000 ans BP) – période de la grotte de Chauvet. Les personnes qui constituent cette culture sont les premières pour lesquelles nous avons des traces d’ornements sur parois. Parmi ces représentations, les images vulvaires, souvent disproportionnées, sont assez nombreuses et font pensées à celles masculines, ithyphalliques.(photo B. Dupuy)
d’après Véronèse
école vénitienne – 17ème siècle – huile sur toileLe thème de Vénus retenant son amant afin qu’il ne parte pas pour la chasse où il se fera tuer par un sanglier, est tiré des Métamorphoses d’Ovide et fut souvent traité par les peintres à partir de la Renaissance. L’œuvre présentée ici est probablement inspirée d’une série sur ce thème peinte par Véronèse (1528-1588) pour l’empereur Rodolphe II à Prague.
Statues de Grades du Vanuatu
île d’Ambrym
Au Vanuatu le pouvoir s’acquière au sein de sociétés de grade. Sur l’île d’Ambrym cette société se nomme Mage, elle comprend quatorze grades acquis lors de cérémonies publiques au cours desquelles le postulant doit «payer» un certain nombre de rituels et d’objets, notamment des sculptures érigées sur le lieu de cérémonie. Le paiement s’effectue en cochons dont la valeur s’apprécie à la longueur des dents. Tout homme peut postuler, mais il faut qu’il ait su être assez habile pour trouver des alliés qui l’aident à rassembler les cochons nécessaires. Très peu d’hommes atteignent le dernier grade qui confère le statut d’ancêtre vivant.
La figure masculine correspond au neuvième grade, mage Hiwir, (à gauche), la figure féminine, (à droite), au onzième grade mage ne Im, dont le monument comprend un couple de statues. Leur style diffère : l’homme a de gros yeux en pastille tandis que ceux de la femme sont peints sous la courbe des arcades sourcilières qui se prolonge en un nez pointu. Son corps est orné de motifs blancs. Ces statues étaient installées sous une plate forme au dessus de laquelle dansaient les initiés.(photo B. Dupuy).
Panthère et ses Petits
Henri Mori (1933-1994)
Henri Mori a reçu à titre posthume le prix Edouard Marcel Sandoz, en 1996.
Elève de sa mère puis des Ecoles des Beaux Arts de Casablanca et de Bordeaux, il s’inscrit dans la suite des Pompon, Sandoz, Jouve et Suisse. Il sculpte dans le marbre et la pierre le monde animal. Il en donne sa propre perception, en traduit un souffle, un instant, nous les rendant proche et familier comme cette mère panthère et ses petits. (photo B. Dupuy).
Danaé
C.J. Natoire (1700-1777)
Huile sur toile
Charles Joseph, fils d’architecte, fit ses études à l’Académie de Paris. Premier prix de Rome, il fut un peintre d’histoire, décorateur de grandes demeures, graveur, dessinateur et reçut des commandes pour des tapisseries de la Manufacture de Beauvais. Il fut nommé directeur de l’Académie de Rome en 1751 et y resta jusqu’en 1777. Il finit ses jours en Italie.
Ce tableau à sujet mythologique, représente Danaé, enfermée par son père, Acridios, dans une tour car un oracle lui a prédit qu’il mourrait tué par son petit-fils. Zeus, fort amoureux, descendit rendre visite à la princesse sous forme d’une pluie d’or. De cette union cachée naîtra un fils, Persée. Le corps féminin de Danaé, dénudé, est tout à fait caractéristique de l’art galant de cet artiste appartenant à l’époque de Louis XV. Ce tableau, agréablement composé, est peut être une étude préparatoire, ou une réplique d’un tableau de grand format conservé au Musée de Beaux Arts de Troyes et provenant du décor du proche château de la Chapelle. (photo B. Dupuy).
La Jeune Mère et son Enfant
attribué à J.B. Carpeaux – 19ème siècle
Cette œuvre réalisée dans les années 1860, appartient au courant réaliste du 19e siècle porté par des artistes emblématiques comme Courbet.
Carpeaux né à Valenciennes d’une famille d’ouvrier réalise son rêve de devenir artiste en entrant en 1844 à l’Ecole des Beaux Arts de Paris. Prix de Rome en 1854, il part en Italie et revient en France en 1862. Il reçoit alors de nombreuses commandes pour des monuments prestigieux comme l’Opéra Garnier et le Pavillon de Flore du Louvre. Il fut aussi un grand portraitiste. (photo B. Dupuy).
Statue Féminine
Côte d’Ivoire – Akyé
Les Akyé appelés aussi Attié font partie du groupe linguistique et culturel des Akan habitant les lagunes du sud de la côte d’Ivoire. Ils sont à l’origine d’une statuaire d’une grande qualité formelle.
Ces statuettes peu connues et peu étudiées ont pratiquement toutes disparu au début du 20e siècle, brûlées par les missionnaires. Elles sont donc très rares dans les collections Européennes.
Elles figurent des ancêtres ou des esprits. Leurs bras sont parfois articulés et leur coiffure souvent très élaborée.
Nous refermons notre semaine « spécial fête des mères » en espérant vous avoir fait découvrir quelques oeuvres faisant partie de nos collections en attendant de vous recevoir nombreux au Musée. A bientôt !
Vous ne regarderez plus jamais votre voisin de la même façon
Le saviez-vous ? La découverte de cette côte gravée dans le site qui a livré le célèbre squelette de Cro-Magnon – Gravettien (-29 000 à -22000 ans BP) la rend tout particulièrement intéressante. Si l’on considère le trait bien marqué qui compose la gravure, on ne peut qu’en déduire que la représentation humaine est volontairement schématique. Certains chercheurs parlent de chamanisme à la Préhistoire. Notamment à cause des représentations humaines hybrides entre humain et animal. C’est aussi pour cela que l’on surnomme cet objet le « sorcier ».
Le saviez-vous ? DES PINGOUINS A CHANCELADE
Michel Hardy et Maurice Féaux, conservateurs du Musée, découvrent en 1887-88 ce bâton de commandement en bois de renne provenant de la station magdalénienne de Raymonden – Paléolithique supérieur (-18000 à – 11000 BP) sur la commune de Chancelade portant le dessin en relief d’un « alca impennis » c’est-à-dire » un Grand Pingouin ». Des pingouins vivaient donc à proximité de Périgueux pendant une période évidemment glaciaire.
Pour la petite histoire : « Le Grand Pingouin » (Pinguinus impennis, autrefois Alca impennis) était un grand oiseau incapable de voler de la famille des Alcidés. Il vivait sur le pourtour de l’océan Atlantique et s’est éteint au milieu du XIXe siècle. En période de reproduction il s’installait sur la terre ferme. On sait que le Grand Pingouin a été chassé par les hommes de Néandertal il y a plus de 100 000 ans.
Le saviez-vous ?
Les bifaces ici représentés – paléolithique inférieur – 400 000 B.P – ont été découverts dans les terrains au nord des allées de Tourny, en face du musée à l’occasion de travaux de terrassement en 1878.
Vous n’irez plus jamais au cinéma comme avant
Le saviez-vous ?
Cette rondelle – époque magdalénienne (18000 à 11000 ans BP) – a été découverte par Michel Hardy en 1868 sur le site de Laugerie-Basse. La fonction de la rondelle demeure encore aujourd’hui un mystère. Serait-ce le premier thaumatrope ? En effet, chaque face représente un chamois dressé d’un côté et couché de l’autre. Si la rondelle est actionnée d’avant en arrière à l’aide d’un tendon passé par le trou central, l’animal est en mouvement.
cliquez ici : https://youtu.be/6jVRtfy-s1Y
Le saviez-vous ? Un Mammouth sous Leclerc
A environ 4 kilomètres de Périgueux, sur le territoire de la commune de Trélissac, la route nationale, connue sous le nom de route d’Excideuil, est bordée d’un côté par la rivière de l’Isle et de l’autre par une colline calcaire en forme de falaise. Cette colline, avant l’ouverture de la route, s’étendait en pente douce jusqu’à la rivière. A l’extrémité ouest de cet escarpement, c’est-à-dire dans la direction de Périgueux, on rencontre une grande sablière, connue dans le pays sous le nom de sablière de Chabanas, du nom du propriétaire. A l’emplacement actuel du magasin Leclerc.
Le 2 décembre 1892, M. CHAMPAGNE et Michel HARDY explorent la sablière, à la recherche de quelques objets chelléens et remarquent quelques fragments lamelleux blanchâtres, ayant l’apparence de débris osseux. Ce sont, en effet, des débris très fragiles d’une portion de défense de mammouth, (20 centimètres) qui sont alors recueillis et collés ensemble.
C’était la première fois que l’on retrouvait des vestiges de cet animal dans les environs de Périgueux, ainsi que le constate le Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord de janvier 1893. Cette précieuse défense de mammouth est actuellement conservée au Musée d’art et archéologie du Périgord.
Le saviez-vous ?
Auguste Rodin (1840 -1917) fit un don en 1908 d’un plâtre « Jeanne d’Arc » ou « Tête de la Douleur » au Musée. Cette tête servit sans doute de prototype au moulage du bronze du même nom exposé au Musée Rodin à Paris.
Pour la petite histoire : Les techniques de découpage et d’assemblage ont toujours été employées par les artistes, mais Rodin en fit un usage particulièrement audacieux, n’hésitant pas à exposer des fragments comme des œuvres à part entière. C’est ainsi que la tête de l’un des fils d’Ugolin, qui est aussi celle de L’Enfant prodigue, fut isolée et agrandie vers 1904 pour devenir la Tête de la douleur, qui semble pousser un grand cri de lamentation. L’agrandissement épure les formes en gommant les détails et donne aux œuvres une présence physique plus forte.
Pour Rodin le titre venait presque toujours après la création, et pouvait évoluer au fil du temps : traduite en marbre, cette œuvre est connue sous les titres Jeanne d’Arc, Orphée ou encore Tête de Méduse, qui révèlent tous l’influence du milieu symboliste dans lequel le sculpteur évoluait alors.
cliquez ici : http://www.musee-rodin.fr/fr/collections/sculptures/tete-de-la-douleur#sthash.m9SC17BS.dpuf
Auguste Rodin est l’un des derniers sculpteurs à avoir été assisté d’un atelier dans lequel les mouleurs avaient une place particulièrement importante. Rodin aimait travailler le plâtre et faisait réaliser une série d’épreuves en plâtre de chaque œuvre sortie de ses mains. Tout en gardant le témoignage de chaque phase de son travail, il disposait ainsi de figures qu’il pouvait modifier à sa guise. De plus, il aimait la blancheur des plâtres et n’hésitait pas à en faire tirer un nouveau lorsqu’une épreuve était sale ou endommagée.
cliquez ici : http://www.musee-rodin.fr/fr/le-musee/le-musee-rodin-meudon
L’Allégorie de l’occasion de retour au Musée
Financée par la Ville, l’Etat et la Région ( fonds FRAM),
suite aux accords du conseil municipal et de la commission régionale de restaurations en 2013, la restauration de l’œuvre de Franz Francken II (1581-1642) « L’allégorie de l’Occasion » a été confiée Monsieur et Madame Morin restaurateurs agréés par les musées de France.
En effet, la sécheresse de l’air avait altérée la couche picturale ainsi que les anciennes restaurations (années 60). L’intervention sur le support, cuivre, nécessite des actions en plusieurs étapes. Le travail consiste en un dépoussiérage, des repeints les plus légers possibles et réversibles puis en l’application de vernis de façon subtile tout en restant fidèle à l’artiste.
Il aura donc fallu deux ans de restauration pour obtenir un résultat plus que parfait de cette œuvre représentant la prise du pouvoir du Shah Abbas, protecteur des arts, des sciences et de la musique, en Iran.
L’équipe du musée est donc fière de pouvoir à nouveau exposer à la vue du public ce tableau qui désormais est la définition exact de son intitulé complet : L’allégorie de l’occasion dont il faut se saisir avant qu’il ne soit trop tard.
Le Lion qui pleure – Auguste Rodin (1840 -1917)
Après une longue période passée en exposition extérieure, Le Lion qui pleure vient de retrouver sa place au MAAP.
Le Lion qui pleure possède une histoire longue et complexe, bien qu’il s’agisse d’une œuvre assez peu connue. Il s’agit d’une des rares sculptures animalières dans l’œuvre de Rodin, et l’on y voit un souvenir de l’enseignement d’Antoine-Louis Barye.
Contrairement aux traditions néo-classiques, les sculptures de l’artiste sont sans socle ou sur un socle surélevé. On reconnaît souvent ses œuvres à une forme achevée qui reste partiellement prise dans un bloc plus rustique et partiellement dégrossi. Le résultat toujours frappant est un équilibre entre un modèle englué dans la masse brute et un élan donné à l’œuvre qui semble ainsi prête à s’en échapper.
Le saviez-vous ?
Un modelage en cire noire sur planche de bois est exposée au musée Rodin à Paris. Cette œuvre provient de la collection Rehns.
Ce sujet donna lieu à la production de contrefaçons, du vivant même de Rodin. En 1913, Rodin fit saisir à Londres un exemplaire en marbre du Lion qui pleure, qui pourrait correspondre à celui que conserve le musée Rodin.
Rodin, à l’avant-garde de son art, a laissé les moules de ses sculptures à la disposition du public. Il avait aussi préparé des copies de sa signature. Une manière pour lui de laisser d’autres prolonger son œuvre après son décès.
Le Musée référence de l’Institut Courtauld
Deux œuvres majeures en ivoire du 16ème siècle – collection du Musée – Christ en croix entre la vierge et St Jean – L’adoration des rois mages – sont désormais référencées par l’Institut Courtauld. Cette distinction témoigne de la rareté et de la richesse des œuvres contenues dans les collections du Musée. Un privilège pour chaque visiteur ! Une richesse pour les chercheurs !
Cliquez : www.gothicivories.courtauld.ac.uk
L’Institut Courtauld (Courtauld Institute of Art en anglais) est une organisation affiliée à l’Université de Londres et spécialisée dans l’étude de l’histoire de l’art. Reconnu pour son excellence académique et de recherche, l’Institut Courtauld a formé de nombreux experts prestigieux du monde de l’art, dont notamment les directeurs du Metropolitan Museum of Art, du Victoria and Albert Museum, de la National Gallery, et de Tate. Ses anciens élèves sont d’ailleurs surnommés la « Courtauld Mafia ».
En collaboration avec l’institut Warburg, l’institut publie chaque année The Journal of the Warburg and Courtauld Institutes, document d’environ 300 pages. (source wikipédia)
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